Travaux de déminage

Le ministère de la Défense nationale effectuera des travaux visant à réduire les risques liés aux munitions explosives non explosées (UXO) à l’ancien champ de tir de Saint-Bruno dans le parc national du Mont-Saint-Bruno.

Une partie de l’ancien champ de tir de Saint-Bruno-de-Montarville, situé dans le parc national du Mont-Saint-Bruno, a été utilisée par les Forces armées canadiennes à des fins d’entraînement militaire de 1938 à 1947. L’endroit a ensuite servi de champ de tir jusqu’à sa fermeture en 2017. Cet entraînement nécessitait l’utilisation de munitions contenant des explosifs, dont certains n’ont pas fonctionné comme prévu. Ces anciennes munitions militaires sont appelées  » munitions explosives non explosées  » (UXO). 

Au parc national du Mont-Saint-Bruno

En 2000, une portion de l’ancien champ de tir a été transférée au gouvernement du Québec et elle fait maintenant partie du parc national du Mont-Saint-Bruno. Des UXO peuvent encore être présentes dans ce segment du parc national et peuvent présenter un danger si elles sont déplacées. Le ministère de la Défense nationale (MDN) travaille en étroite collaboration avec le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs et avec la Société des établissements de plein air du Québec (Sépaq) afin d’assurer une utilisation sécuritaire du site par la communauté.  

Prochains travaux

En octobre 2023, les entrepreneurs qualifiés en matière d’UXO du MDN ont débuté des travaux d’enlèvement des UXO au parc du Mont-Saint-Bruno. Les travaux ont été mis en pause cet hiver, mais ils recommenceront le 21 mai et continueront jusqu’à la fin de l’automne 2024. Tous les travaux liés aux UXO seront effectués entre les arbres, et des mesures de préservation de l’environnement seront mises en place. Afin d’assurer la protection de la flore et de la faune de la région, nous avons retenu les services d’un botaniste indépendant, qui a effectué un relevé biologique, et d’un biologiste qui supervisera l’ensemble des travaux. Des panneaux de mise en garde contre les dangers liés aux UXO seront installés dans le secteur.

« Les sentiers resteront ouverts pendant la durée des travaux, mais des fermetures temporaires limitées sont à prévoir », précise le Ministère.

Sécurité

« Étant donné que nous ne pourrons jamais déclarer que les anciens sites militaires sont exempts de tout risque, nous invitons la population à continuer à faire preuve de bon jugement et de prudence sur cette partie du parc national du Mont-Saint-Bruno, notamment en restant sur les sentiers désignés et en évitant de creuser ou de faire des feux de camp », indique le Ministère.

Si vous voyez une UXO, il est conseillé de ne pas y toucher, de faire demi-tour et de quitter les lieux en empruntant le même chemin que celui par lequel vous êtes arrivé, de composer le 911 ou d’appeler le service de police local. 

Contexte

Environ 70 hectares de l’ancienne propriété du champ de tir ont été transférés au gouvernement du Québec en 2000 et ils constituent aujourd’hui la partie est du parc national du Mont-Saint-Bruno. Le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs est propriétaire des terrains composant le parc national, et la Sépaq gère les sentiers. Aujourd’hui, ce site boisé est un endroit populaire pour la randonnée, le ski de fond, la raquette et le vélo à pneus surdimensionnés en hiver.

Vente de l’ancien champ de tir

Puisque l’entraînement militaire a été transféré au champ de tir et au secteur d’entraînement de Farnham (Québec), le reste de l’ancien champ de tir de Saint-Bruno du MDN (situé près du parc national du Mont-Saint-Bruno) n’est plus nécessaire pour appuyer l’entraînement des Forces armées canadiennes. Il a été déclaré excédentaire par rapport aux besoins militaires en 2017. Depuis, le ministère évalue la propriété en vue d’un transfert ou d’une vente possible.

« Nous procédons à l’évaluation du site et consultons les parties intéressées afin d’envisager les options futures pour ce terrain. Nous connaissons la valeur environnementale de cette propriété et nous savons à quel point il est important de préserver cet espace naturel. C’est pourquoi nous consultons les groupes autochtones, les différents niveaux de gouvernement et les autres parties intéressées pour nous assurer de tenir compte de leurs intérêts avant de prendre une décision finale. Nous ne vendrons pas ce terrain à des fins de développement commercial ou immobilier. Afin de protéger la flore et la faune de la région, l’accès à cette propriété du MDN sera interdit jusqu’à ce qu’elle soit transférée ou vendue à un nouveau propriétaire, qui aura alors la responsabilité de continuer à protéger ces terrains et leurs espèces indigènes. Des évaluations du site et des discussions sont en cours, et nous sommes impatients de vous communiquer des nouvelles et des mises à jour sur l’avenir du terrain une fois qu’une décision finale aura été prise », de conclure le Ministère.