BIXI à Sainte-Julie

C’est aujourd’hui que la Ville de Sainte-Julie a inauguré sa première station de vélos en libre-service.

C’est en association avec l’Autorité régionale de transport métropolitain, BIXI Montréal et le gouvernement du Québec que la Ville de Sainte-Julie a pu réaliser ce projet au coût de 750 000 $. La Ville a fourni 280 000 $.

La flotte

La flotte de vélos en libre-service comprend 30 vélos électriques et 10 vélos réguliers qui seront répartis stratégiquement en cinq stations sur le territoire : au stationnement incitatif, au centre communautaire, à l’intersection du boulevard des Hauts-Bois et du chemin du Fer-à-Cheval, à l’intersection des boulevards Armand-Frappier et N.-P.-Lapierre (près du tunnel), et à l’intersection de la rue Principale et du boulevard N.-P.-Lapierre.

Déplacements

« Soixante-dix pour cent des déplacements, selon des études, sont de trois kilomètres et moins, alors le vélo en libre-service s’adresse à ce type de déplacement-là », mentionne le maire de Sainte-Julie, Mario Lemay.

Celui-ci en a profité pour annoncer que la Ville travaille actuellement, de concert avec la Ville de Boucherville, pour établir un lien cyclable entre les deux municipalités. « Le projet de vélos en libre-service est un développement logique, puisque dans notre planification du réseau cyc

lable de Sainte-Julie, nous allons développer un lien cyclable vers Boucherville au cours des prochaines années. »

Le cas de Saint-Bruno

En 2016, il y a eu le lancement officiel du projet Mont-Vélo en libre-service à Saint-Bruno-de-Montarville. En octobre de la même année, les vélos verts de Mont-Vélo sont rentrés à l’atelier. Sur 74 vélos, la Ville en a récupéré 25 en bon état. Une grande partie des vélos n’ont pas été retrouvés, et 8 ont été vandalisés.

En juin 2017, sans l’aide de la Ville, Mont-Vélo montérégien abandonne ses activités de vélos verts en libre-service à Saint-Bruno-de-Montarville. 

Quand on parle avec Sylvia Morin, 

présidente du conseil d’administration chez BIXI Montréal, le vandalisme ne l’inquiète pas.

« Il n’est pas arrivé souvent que les vélos BIXI fassent l’objet de vandalisme. Quand c’est le cas, on les reconditionne et on les remet sur le circuit. Les vélos BIXI sont très robustes. Ce n’est pas quelque chose qui m’inquiète. »

« Et puis, il y a beaucoup d’éclairage la nuit et il y a également des caméras de surveillance », ajoute M. Lemay.