Réouverture espérée du chemin Chambly

Les équipes d’Hydro-Québec espèrent pouvoir rouvrir le chemin Chambly pour la fin de semaine. Rien n’est toutefois une garantie, précise Cendrix Bouchard, porte-parole d’Hydro-Québec.

Depuis samedi soir dernier, après une collision avec un pylône électrique, le chemin Chambly a été fermé dans les deux directions, ainsi que la sortie de la voie de service de l’autoroute 30. M. Bouchard reconnaît que les travaux en cours ont un impact sur la circulation du secteur.

« Les équipes se doivent d’être très prudentes et méthodiques pour assurer la sécurité des travailleurs, mais également celle du réseau », explique le porte-parole.

Plusieurs pelles mécaniques et des grues ont été déployées pour les opérations.

Évènement rare

Les travailleurs doivent retirer les câbles un à un et démonter certaines parties du pylône. Les équipes espéraient avoir accès à l’autobus, toujours coincé sous la structure, au courant de la journée ou au plus tard vendredi. Certains retards dans les opérations ont eu lieu en raison de la température mardi en fin de journée.

Dans les prochains jours, les équipes devront également reconstruire le pylône. Il existe plusieurs modèles de pylône électrique.

« C’est un évènement extrêmement rare, on est toujours à évaluer ce qui s’est produit. À la lueur de notre enquête, on va apporter les modifications nécessaires, s’il y a lieu. »

Rappels des faits

Un accident est survenu le 6 juillet vers 21 h 45 à l’intersection du chemin de Chambly et de l’autoroute 30.

L’un des véhicules impliqués est un autobus de l’APAM (Association des Pompiers Auxiliaires de la Montérégie). L’engin aurait effectué une sortie de route et terminé sa course dans un pylône électrique. Celui-ci est tombé après l’impact, causant des pannes électriques pendant plusieurs heures, affectant près de 90 000 clients d’Hydro-Québec. 

Trois personnes ont été blessées dans l’accident. Une enquête est toujours en cours.

Les deux conducteurs des véhicules impliqués faisaient face à différents chefs d’accusation.