Une courte semaine : grève du Front commun

Le Front commun est en grève les 21, 22 et 23 novembre, tandis que la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ) sera en grève les 23 et 24 novembre.

Des dizaines de milliers de professeurs et de professionnels de la santé font la grève présentement. Une action collective lourde de conséquences. Celle-ci perturbe une partie de la population, dont les résidents des centres d’hébergement, les patients des hôpitaux et des cliniques, les écoliers, leurs parents, et bien plus encore.

« Certains rendez-vous devront être reportés. Les personnes touchées seront contactées personnellement, tant pour la vaccination et les prélèvements que pour les rendez-vous médicaux et les interventions chirurgicales. À moins d’avoir préalablement été avisées d’un report, toutes les personnes doivent se présenter à leur rendez-vous ou chirurgie à l’heure convenue », mentionne Caroline Doucet, conseillère aux relations médias du Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de la Montérégie-Est. 

Elle ajoute « Il est possible que le temps d’attente soit plus long pour obtenir certains soins et services dans nos différentes installations, comme les activités seront au ralenti. Les demandes d’accès aux dossiers des patients formulées pourraient être traitées plus tard et une réponse sera transmise par envoi postal. Les demandes téléphoniques adressées aux cliniques et aux médecins de famille pourraient être prises en charge et traitées plus tard. Les services de soins à domicile sont maintenus avec certains ajustements, sans atteinte à la qualité et à la sécurité des soins dispensés. Le 21, 22, 23 novembre, toutes les cafétérias de nos installations seront fermées. Seuls les services de repas et de collations pour nos usagers et nos résidents seront maintenus. »

Éducation

La grève dans le secteur de l’éducation a aussi ses conséquences. Les rencontres de parents prévues avec les enseignants lors de ces trois journées (21, 22 et 23 novembre) ne pourront pas avoir lieu et sont reportées. Toutefois, cela ne représente pas le plus grand dilemme pour les parents. Il s’agit plutôt de combiner le travail et les enfants à la maison. Certains parents de la région feront appel à des gardiennes ou à des membres de leur famille pour leur permettre de se rendre au travail en toute quiétude. D’autres feront du télétravail. Qu’en est-il de l’apprentissage des élèves? Trois jours de grève équivalent à trois jours d’école perdus. Le Centre de services scolaire des Patriotes (CSSP) affirme que la planification en ce qui a trait aux retards dans les cours revient aux enseignants. Selon certains professeurs, des travaux de rattrapage à faire à la maison ne sont pas prévus.  Pour l’instant, le CSSP n’a pas pris de décision concernant la possibilité d’annuler des journées pédagogiques pour reprendre les heures d’enseignement perdues.